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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 05:31

L'Eglise unitarienne hongroise est la nouvelle appellation qui réunie les deux Eglises de Transylvanie et de Hongrie. Elle a tenu la réunion triennale de son synode (avec 250 délégués) à Székelyduvarhely les 5 et 6 décembre 2014 pour élire un évêque (l'actuel évêque, Bálint Benczédi Ferenc, a été réélu pour un mandat de 6 ans),  les officiers de la Cour suprême disciplinaire, et les membres du bureau pour la période 2014-2020 : les présidents (laïcs) de l'Eglise (Farkas Emőd et Boros János), l'adjoint de l'évêque (Gyerő Dávid) et le directeur des Affaires publiques (Kovács István). 

eglise_unitarienne_hongroise_ordinations_decembre_2014.jpg

Le Synode a également ordonné 12 jeunes ministres (dont deux jeunes femmes) au service des congrégations : Barna Vermeulen-Bodoczi (pour Szentgerice), Vagyas Attila (Kolozsvár), Bodor Lídia Emese (Kolozsvár), Fülöp Júlia (Kolozsvár), Csécs Márton Lőrinc (Torockó),  Márkos Hunor Elemér (Medgyes), Tófalvi Tamás (Székelyszentmihály), Vass Károly (Aranyosrákos), Lőrinczi Levente (Kissolymos), Major László (Datk), Tímea Nagy-Mátéfi (Énlaka), Imola Molnár (Nagyvárad).

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 17:35

unitarian_church_cape_town_facade.jpgunitarian_church_cape_town-copie-1.jpg

 

Sous la houlette d'un nouveau ministre du culte (depuis 2008), le révérend Malan Roux, la communauté unitarienne du Cap, en Afrique du Sud, mettant à profit une ville particulièrement cosmopolite et ouverte, a fait preuve (à partir de 2013) d'innovations liturgiques dans la pure tradition de l'interfaith de l'unitarisme-universalisme américain. Le site "Unitariens français" du Conseil des unitariens et universalistes français (CUUF) présente quelques unes de ces innovations, dont la cérémonie du feu et le festival des lumières (lien).

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 01:22

Lancée par la France, la mobilisation internationale populaire continue ... No pasaran ! Ce slogan était celui des républicains espagnols face aux troupes du général Franco. Nous sommes effectivement en guerre, qu'on le veuille ou non, puisque celle-ci nous a été déclarée par les djihadistes. La presse française est à l'unisson (ici la Une du Nouvel Observateur avec un crayon levé place de la République en signe d'arme). La Une de Charlie Hebdo au lendemain des évènements réitère courageusement son engagement contre le terrorisme islamiste avec un Mahomet qui se rallie lui-même au mouvement d'opinion en faveur de l'hebdomadaire satirique (lien) !


nouvel_observateur_apres_manifestation.jpgcharlie hebdo apres tragedie

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 02:47

charlie_hebdo_charb-cabu-wolinski-et-tignous-sont-morts-dan.jpg

Charb, Cabu, Wolinski et Tignous sont morts dans l'attaque de Charlie Hebdo (voir leur présentation dans le Sud-Ouest du 8 janvier 2015,  lien).


charlie hebdo dessinateurs tuesCharlie-Hebdo décapité par l'attentat du 7 janvier 2015 qui a fait 12 morts est devenu martyr de la liberté d'expression alors qu'une partie de l'opinion publique et internationale se montrait jusqu'à présent plutôt réservée sur ses attaques contre l'islam et plus généralement les emprises religieuses. Nous avions été l'un des rares médias chrétiens à applaudir sans modération à ses caricatures contre les islamistes (lien).

Nous rendons hommage au talent et au courage de ses caricaturistes. Avec de nombreux compatriotes qui ont spontanément manifesté, NOUS SOMMES CHARLIE !

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27 décembre 2014 6 27 /12 /décembre /2014 19:02

La page Facebook de la paroisse Saint-Pierre de Genève (lien) a publié le 22 décembre 2014 ce message : UN MICHEL SERVET INCONNU DANS LES COMBLES DE LA CATHEDRALE ? Tout le monde connaît à Genève le monument expiatoire du supplice de Michel Servet en forme de menhir érigé par les protestants le 1 novembre 1903. Il est situé au bas de la rue du même nom, derrière l'Hôpital cantonal. Depuis peu y a été ajouté un bronze représentant Servet assis dans sa prison qui avait été initialement conçu en vue de cette commémoration et finalement écarté. Mais d'autres études préparatoires, complètement oubliées aujourd'hui, ont été réalisées. Il se pourrait bien que cette statuette en terre cuite dénichée dans un obscur recoin de la cathédrale soit l'une de ces études ...

 

michel servet saint-pierre a genevemichel_servet_saint-pierre_de_geneve_tete.jpg

 

Toute blanche comme un fantôme cette statue semble hanter les lieux à partir duquel son inquisiteur, Jean Calvin, exerça son emprise morale sur la cité.

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27 décembre 2014 6 27 /12 /décembre /2014 12:01

"Marcel Légaut, une parole féconde" de Paul Fleuret, Bernard Lestriez, Jacques Musset (Karthala, novembre 2014). On peut trouver le livre en librairie ou auprès de Jacques Musset (12, rue du Ballon, 44680 Ste Pazanne, jma.musset@orange.fr, 19€ + port 3€85).

 

Marcel-Legaut-Une-parole-feconde.jpgmessage du 7 décembre 2014 de Jacques Musset à la Correspondance unitarienne :

Marcel Légaut (1900-1990) a été l'un des grands spirituels du XXème siècle. Sa rencontre et ses livres ont profondément marqué des générations d'hommes et de chrétiens en recherche de leur propre humanité et d'une vie chrétienne adulte. Ceux-ci ont trouvé auprès de lui souffle et nourriture pour inventer leur voie personnelle en expérimentant une liberté exigeante. C'est que le témoignage de son existence, patiemment mûrie à travers une série de choix qui se sont imposés à lui, inspirés par son souci constant d'authenticité, rejoignait les aspirations intérieures de ses interlocuteurs et lecteurs.
Vingt-cinq ans après sa mort, la parole de Marcel Légaut est toujours d'actualité. Ses livres sont réédités, des groupes d'hommes et de femmes, chrétiens ou non, les lisent et la maison communautaire qu'il a créée en 1967 dans la Drôme avec ses amis ne désemplit pas chaque été.

Cet ouvrage atteste la fécondité de son témoignage à travers les voix singulières de trois contemporains : deux l'ont fréquenté de son vivant, le troisième l'a découvert par ses livres après sa mort. Chacun des trois auteurs a fait fructifier à sa manière la parole reçue. Ils partagent ici les échos personnels qu'a suscités en eux un des grands textes de Marcel Légaut, tiré de « Prières d'homme », qui est comme un condensé de sa démarche spirituelle. Leurs paroles plurielles et situées sont les fruits uniques à la fois de leur propre démarche intérieure et de l'auteur qui les a inspirés. 

Ce livre illustre ce qu'écrivait Marcel Légaut en 1980 dans « Devenir soi » : «  En se disant en toute fidélité, avec exactitude, sans rien voiler, majorer, extrapoler, l'auteur offre à son lecteur l'occasion et peut-être la possibilité de se déchiffrer lui-même ». Ainsi d'humain en humain les paroles vraies reçues, recréés et partagées deviennent indéfiniment source, souffle et nourriture.

 

Table des matières
Introduction : Une voix, trois échos actuels
1. Infimes, éphémères mais nécessaires
2. Ensevelis dans l’immense, mais conscients
3. Perdus dans l’innombrable, mais uniques
4. Façonnés d’éléments complexes et ambigus mais encore essentiellement simples
5. Limités de toutes parts dans le faire et le dire mais en soi proprement mystère
6. Inachevés par nature et sans cesse perturbés, mais en puissance de s’accomplir
7. Livrés aux lois de la matière et de la vie, liés sans recours aux cadences des temps et des lieux
mais libres et responsables dans notre centre même
8. Sujets au malheur, voués à la mort, mais appelés à être
9. Solitaires parmi des solitaires qui se côtoient plus qu’ils se connaissent, mais sur le chemin de l’Unité
10. Très improbables dès la naissance, toujours plus improbables dans la croissance, tâtonnant face à l’inextricable, trébuchant, affrontés à l’impossible, sollicités sans cesse vers le moins être,
par la foi et la fidélité, nous existons dans la stabilité au milieu de tout ce qui se dissipe, nous devenons avec sécurité au milieu de tout ce qui se corrompt
11. Héritiers d’un labeur immense
12. Visités par une  présence qui appelle plus qu’elle ne commande,
poussés, soulevés, sollicités au-dessus de nous-mêmes,
émergeant de la servitude, atteignant à la liberté, ouvriers d’un avenir sans fin,
inséparables de vous, mon Dieu, nous vous magnifions !
13. Quel que soit notre destin, même misérable, même tragique, nous sommes pour votre plénitude. Elle est notre béatitude. Quand nous serons purement nous-mêmes à notre place dans le réel,
au delà du faire et du paraître, hors des plaisirs et des souffrances, des désirs et des projets,
des soucis et des angoisses, nous partagerons la joie d’être avec l’ensemble des vivants qui dépassent l’appétit de vivre, ces échos de votre bonheur, Père
14. Pour le croire en vérité, malgré tout ce qui le nie, donnez-nous la force de porter en votre présence nos misères dans la dignité,  notre grandeur malgré nos pauvretés, notre être en devenir dans son autonomie au cœur des contingences tout au long de la vie
15. Que notre foi dans sa nudité par son enracinement en nous l’emporte sur notre cécité
16. Que notre parole dans sa vérité par son action sur nous affermisse nos pas sur le chemin de l'être
Synopse des quatre versions de la « prière » écrite par Marcel Légaut
Bibliographie

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27 décembre 2014 6 27 /12 /décembre /2014 06:50

john_shelby_spong_livre_sur_jesus.jpgJohn Shelby Spong est un évêque épiscopalien des Etats-Unis, précisément évêque de l’Eglise de Newark dans l’Etat du New Jersey. Les épiscopaliens sont les anglicans américains ; leur dénomination fait référence au fait qu’ils ont des évêques (contrairement aux congrégationalistes calvinistes ou unitariens et aux baptistes). Il est évêque émérite, c’est à dire à la retraite mais pouvant intervenir occasionnellement en sa qualité épiscopale.

 

Il a écrit un livre sur Jésus en 2007 sous le titre « Jesus for the Non-Religious » (Jésus pour les non fidèles, pour ceux qui n’adhèrent pas à une religion), lequel fut traduit en français en 2014 par les éditions Karthala ( lien) par « Jésus pour le XXIème siècle », ce qui n’est pas tout à fait pareil.
* 2014 – Jésus pour le XXIème siècle, Paris, Karthala (lien), 328 p., traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Raymond Rakower, première édition (en anglais) en 2007 chez HarperCollins.
En effet, l’auteur mène un procès contre une religion pensée naïvement avec son cortège de miracles et d’interventions divines, ce qu’il appelle le théisme. Comment en effet concilier un Dieu providentiel intervenant sans cesse dans les affaires du monde avec un Dieu créateur ayant fixé lui-même des lois naturelles constantes. L’auteur s’adresse donc à notre raison.


Mais au delà d’une critique de nos représentations surannées de Dieu, l’auteur nous explique comment les évangiles ont été rédigés. Afin de mieux nous faire comprendre la Bonne nouvelle et qui était Jésus, les évangélistes se sont référés aux textes messianiques du Premier testament, si bien qu’il nous est difficile aujourd’hui de savoir ce qui relève du témoignage oculaire et de la construction littéraire. Nous sommes là entre Juifs car les judéo-chrétiens constituaient une nouvelle voie juive à l’intérieur du judaïsme et les disciples de Jésus fréquentaient le temple (« assidûment » nous disent les Actes des apôtres). Il s’ensuit une méthodologie pour lire les textes et en comprendre le véritable sens au-delà d’une première lecture littérale.


Le séminaire organisé par la Congrégation unitarienne du Rwanda les 15-21 décembre 2014 à Kigali sur un programme de formation de l’Eglise unitarienne francophone (EUfr) ( lien) et animé par Jean-Claude Barbier* comme intervenant, a précisément appliqué cette nouvelle approche des textes.
* secrétaire général de l’Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU).
Nous avons mis en évidence celle-ci en comparent la "résurrection" de la fille de Jaïre avec celle de la Shunamite par le prophète Elisée (lien), puis, nous avons ainsi vu comment Marc (dans son "évangile de la croix") a traité la passion de Jésus (lien) et comment les rédacteurs se sont inspirés de trois grandes figures de la littérature biblique ; le Fils de l’homme (lien), le Serviteur souffrant (lien) et le Roi berger (lien). Les communications à ce séminaire ont été mis en ligne dans les Etudes unitariennes (lien) ou sur le site des unitariens rwandais hébergé sur celui de l’AFCU (lien).

 

Non, l’évêque n’est pas devenu athée. Il reste croyant en un Dieu de l’univers, créateur et toujours présent. Il conserve aussi toute son affection pour Jésus qui reflète (selon lui plus que d’autres humains) cette présence de Dieu en notre monde.

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 07:48

"Des noces éternelles, un moine à la synagogue", par Didier Long , à paraître le 23 janvier 2014 aux éditions Lemieux (lien). L'auteur anime un blog personnel intitulé "Spiritualités sans frontières" (lien).

didier_long_des-noces-eternelles.jpgtexte de 4ème de couverture :

Didier Long, moine bénédictin pendant dix ans, dit les psaumes dans le silence d’une forêt. Un jour, coup de foudre, il quitte le monastère pour la journaliste de télévision venue l’interviewer.
Quinze ans plus tard, alors qu’il enterre son meilleur ami emporté par une avalanche, les mots des psaumes viennent à ses lèvres… en hébreu. Tel un amnésique, sa mémoire familiale remonte lentement à la surface. L’ancien moine découvre en Jésus un simple homme juif, commence à pratiquer le shabbat, et se résout à pousser la porte de la synagogue au bout de sa rue. Depuis, le moine bénédictin y prie encore.
On croise bien d’autres figures dans ce livre : un Waffen SS français, un bénédictin érudit amoureux d’Israël, un rabbin de conte oriental né dans le Mellah de Marrakech, Jacques Chirac, le Grand rabbin Haïm Korsia, une communauté de juifs séfarades magnifiques…
De la Corse à l’Alsace en passant par l’Algérie, Gênes, Amsterdam et Jérusalem, Didier Long nous entraîne dans une émouvante aventure spirituelle.
À travers cette épopée singulière et fourmillante, Didier Long témoigne aussi du « bricolage religieux » né dans la mondialisation, et phénomène émergent d’un XXIè siècle de plus en plus spirituel.

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 05:54

michel_servet_allwoerden_.jpg« Histoire de Miguel Servet » de Heinrich Von de Allwoerden, traduit et annoté par Pablo Pérez Toribio, prologue par Sergio Bachès, publié par l’Institut d'études Sijenenses ‘Miguel Servet’ dans la série « Communication », n° 14, de la « Collection Servetian » (laquelle fut inaugurée en 2009 avec la traduction du livre de Sébastien Castellion « Contre le libelle de Calvin »), 395 p. (lien) 


L'allemand H. von Allwoerden a soutenu, en latin, une thèse de doctorat sur Michel Servet en décembre 1727, laquelle a été publiée dès l’année suivante. Bien que dépassée en information par les bibliographies et essais ultérieurs, ce document reste cité et témoigne de l’opinion sur Michel Servet au XVIII° s.
Cette thèse fut dirigée par Johann Lorenz Mosheim (1693-1755), connu pour être « le père de l'histoire de l'Eglise moderne ». Bien que théologien et pasteur luthérien, ce dernier a su s’intéresser aux mouvements radicaux comme le rappelle P.P.Toribio dans son introduction.

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 03:20

"L'avenir est ouvert" par Jacques Gaillot, évêque de Partenia*, article paru dans l'Humanité Dimanche le 9 novembre 2014 et diffusé au sein de la Fédération des réseaux des parvis.

* démissionné de son diocèse d'Evreux en 1995 par les instances vaticanes, J. Gaillot s'est vu offrir un diocèse fictif ayant naguère existé en Tunisie chrétienne.

Le synode romain a donné lieu à de vives tensions entre progressistes et conservateurs. L'assemblée  a été dominée semble-t-il par les conservateurs. Faut-il s'en étonner ?

Le pape François avait envoyé au printemps dernier, 38 questions aux évêques du monde entier sur les familles aujourd'hui. Ce questionnaire très ouvert a été largement diffusé. Nous avons été nombreux à répondre, souvent collectivement. François sait qu'il est soutenu par une large opinion publique. Beaucoup attendent que des portes s'ouvrent et que l'Eglise catholique rencontre son temps.


jacques_gaillot-copie-1.jpgpape_francois.jpg

Mgr Jacques Gaillot et le pape François, montage photo publié sur le site de l'association Partenia 2000 accompagnant une lettre ouverte du 23 juin 2013 demandant qu'une rencontre ait lieu entre les deux hommes (lien).

Le texte adopté à la fin du synode m'apparaît décevant et en retrait. Surtout par rapport aux propositions d'ouverture qui avaient été faites aux divorcés remariés et aux homosexuels. Ce texte donne l'impression que l'on reste enfermé dans un système. On a écrit que le pape François était au pied du mur. Fort heureusement, une année de débat permettra de mûrir les orientations qui prépareront le prochain synode. Année qui pourrait être plus importante que le synode lui-même !

Dans nos sociétés modernes, le modèle familial a éclaté : familles divorcées, sans enfants, monoparentales, recomposées, de même sexe... C'est un changement anthropologique et culturel considérable.

L'Eglise catholique est invitée à accueillir les personnes telles qu'elles sont et non pas telles qu'elles devraient être. Partir non pas des principes mais des couples qui sont de fait exclus de l'union sacramentelle. Reconnaître avec bienveillance l'amour qui est vécu chez des couples hors normes. Ne pas se refugier dans la doctrine en tenant un discours normatif, mais se mettre à l'écoute, et porter un regard positif sur ces nouvelles formes de familles dont la vie au quotidien n'est souvent pas facile. Tant de familles vivent dans la précarité, victimes d'un système économique inhumain!

Ce n'est pas la discipline qui prévaut, c'est la miséricorde. N'est-ce pas le comportement habituel de Jésus dans toutes ses rencontres sur les chemins de Palestine ?

Le rôle de l'Eglise est d’accompagner, de soulager, d'encourager et non pas d'imposer des fardeaux que nous-mêmes ne portons pas. Ce n'est pas une voie de facilité. C'est un changement majeur. Un retournement. Il ne s'agit pas d'accepter tout ce qui se fait, mais de partir des situations de vie telles qu'elles sont et de faire un pas en avant sur un chemin nouveau qui soit respectueux des personnes.

C'est à l'honneur de l'Eglise que des chrétiens, des prêtres aient depuis longtemps ouverts des portes. Le mariage civil est reconnu positivement. Des divorcés remariés sont accueillis et communient. Des responsabilités leur sont confiées. Des couples homosexuels sont reconnus et estimés. Leur mariage est béni et les enfants sont baptisés. Dans les périphéries de l'Eglise, existe un climat de tolérance et de respect où les exclus de nos règlements sont les premiers invités à la table eucharistique.

Le pape François nous réjouit par son audace évangélique. Il ne ménage pas sa peine pour que l'on sorte des sentiers battus. Il impulse une véritable mutation et entend faire évoluer l'Eglise.

Ses paroles à la fin du synode seront-elles entendues ? « Dieu est le Dieu de la loi. Il est aussi le  Dieu des surprises. Laissez-vous surprendre par Dieu. Dieu n'a pas peur de la nouveauté ». L'avenir est ouvert. Le meilleur est à venir.

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