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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 04:20

Dans plusieurs pays, des présidents en exercice souhaitent prolonger leur mandat en modifiant la constitution. Ils sont évidemment bien placés pour entreprendre une telle opération. Ils organisent un référendum ou autres moyens électoraux et le tour est joué. La vanité n’a pas de frontière comme on dit et les ors du pouvoir scintillent toujours.

Le temps des présidents à vie, qui font de leur partie un appareil dominant, n’est donc pas terminé, loin de là. On parlait naguère de dictateurs en herbe (eh oui ! çà repousse !).

Manuel Zelaya, président du Honduras

Dernièrement, au Honduras, le Congrès et la Cour suprême disent non au caprice de leur président. Celui-ci persiste et signe, limoge son chef d’Etat-major qui ne veut pas marcher dans la combine et s’apprête à organiser les élections. Il est déposé à temps par l’armée et remis sain et sauf à un pays voisin - tiens, pour une fois que l'armée ne met pas un dictateur en place !  - et voilà qu’il reçoit le soutien unanime des autres chefs d’Etat du monde entier !

Moi je trouve un peu bizarre qu’on soutienne ainsi un aspirant à la présidence à vie. Où est la démocratie ? De quelle côté ? Pourquoi la digne communauté internationale n’a-t-elle rien trouvé à redire pour les présidents au Venezuela et au Niger, manipulateurs de constitution une fois arrivés au pouvoir ?

Le président exilé assure maintenant que si on le remet en selle, il ne refera plus de caprice ...

Je n’engage que moi-même en posant ces questions à contre courant. Je suis toutefois consolé de cette grande solitude en allant sur le Net et en tombant sur l’article d’Emmanuel Martin, analyste sur UnMondeLibre.org : " Coup d’État et coup d’État : Niger, Honduras, et le concept de Constitution ". Ouf, je ne suis pas seul à m’étonner ! D’autant plus que cet auteur est plus connu que moi ...


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