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21 mars 2007 3 21 /03 /mars /2007 08:17

Dans le cadre du 2ème Forum mondial de Théologie et Libération tenu à Nairobi (Kénya) du 16 au 18 janvier, deux théologiens africains, John Lukwata (Ougandais) et Philomena Mwuarua (Kenian), tour à tour, ont prôner une rencontre " solide " entre le christianisme et les religions " autochtones ", un dialogue entre " les traditions religieuses ".

Source : article d’Evaristo Villar publié dans Eclesiala du 5 février 2007, reproduit dans Euronews 28 (voir le Réseau européen Eglises et libertés présenté ici par notre message du 18 février " Manifeste européen d’Eglises et Libertés).

Nous applaudissons : si le chrétien s’engage lors de son baptême à renier le péché, ce n’est pas un reniement à sa propre culture. Il n’y a pas de cultures humaines qui seraient pécheresses (obscurantistes en langage moderne) ! Il y a simplement des individus qui se complaisent, parfois par simple pesanteur et routine, dans des pratiques manifestement contraires aux valeurs évangéliques.

Ces cultures ont été dénigrées par certains missionnaires (mais pas tous, car nombre d’entre eux ont su au contraire, avec curiosité et humanisme, découvrir les cultures locales où ils intervenaient), puis par une partie des clergés actuels. Il est grand temps que des chrétiens prennent la tête de leur revalorisation.

Au Bénin et au Togo, le mouvement Chrétiens pour changer le monde s’y emploie. Contact : Albert Gandonou, chretienspourchangerlemonde@yahoo.fr

A Brazzaville, l’Assemblée des chrétiens unitariens du Congo (ACUC) est en relation conviviale avec le mouvement post-coutumier Ayelessili (le nom donné au Dieu créateur du Monde et de l’Univers). Contact : Alain Patrice Yengué, acuc2005@yahoo.fr

Auprès de nos amis coutumiers, nous pouvons retrouver le sens de la communion qui est un rituel partagé par tous les présents au nom d’un ancêtre ou d’une divinité. Des aliments " symboliques " (bières locales, alcool, grains de poivre de guinée, noix de cola, etc.) sont passés de la main à la main au sein de l’assistance et sont autant de gestes qui relient. La solidarité s’exprime ainsi sans bavardage théologique ou métaphysique particulier. Personne n’est exclue.

 

"fée protectrice", oeuvre plastique de François dit le vannier (Porto-Novo, 1999)

Lorsque le partage du pain et du vin au nom de Iéshoua aura repris sa véritable signification de communion *, les autres croyants, voir des non croyants, qui sont intéressés, d’une façon ou d’une autre, par la personne de Iéshoua, pourront alors prendre place autour de la table de communion sans aucun problème.

* des célébrations libres sont pratiquées en France dans la mouvance chrétienne libérale animée par la Fédération des réseaux du Parvis (voir " Les associations membres du Parvis ", message du 28 février 2007 dans http://afcu.over-blog.org). Le n° 1 de nos Cahiers Michel Servet (http://labesacedesunitariens.over-blog.com) donne l’historique de ces célébrations et leur justification ecclésiale et théologique.

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