Actualités Unitariennes
Le réseau francophone de la Correspondance unitarienne
vous fait part des évènements concernant la mouvance unitarienne contemporaine.
Issus du courant anti-trinitaire des Réformes protestantes du XVIe siècle, les unitariens sont près d'un million de personnes réparties dans une cinquantaine de pays. Présent en Roumanie et en Hongrie avec une Eglise historique datant de 1568, l'unitarisme s'est surtout développé au sein du protestantisme anglophone. Une première association fut fondée en France en juillet 1986 autour de Théodore Monod. Vous trouverez sur le site de l'AFCU des liens avec les unitariens du monde entier.
Si vous avez des informations touchant de près ou de loin à l'unitarisme, n'hésitez pas à nous les faire
parvenir. En plus, notre agenda "à l'usage des unitariens et sympathisants" mentionnera très volontiers les dates et lieu de vos activités.
contact : correspondance.unitarienne@wanadoo.fr
Le Commencement d'un monde, Vers une modernité métisse, de Jean-Claude Guillebaud, 2008, Paris, Le Seuil, coll. " Histoire et Actualité ", 390 p., prix 22 euros (prix alapage.com : 20.9 euros).
Le dernier livre de Jean-Claude Guillebaud, qui vient de sortir ce 21 août, sera mis en discussion par le café-bouquin organisé conjointement par Droits et libertés en Eglise (DLE) et Femmes et hommes en Eglise (FHE), le mardi 18 novembre de 18h30 à 20h, Temps Présent, 68 rue de Babylone 75007 Paris (métro St François Xavier).
" Nous sommes au commencement d'un monde. Vécu dans la crainte, ce prodigieux surgissement signe la disparition de l'ancien monde, celui dans lequel nous sommes nés. Pourtant, la sourde inquiétude qui habite nos sociétés doit être dépassée. Le monde 'nouveau' qui naît sous nos yeux est sans doute porteur de menaces mais plus encore de promesses. Il correspond à l'émergence d'une modernité radicalement 'autre'. Elle ne se confond plus avec l'Occident comme ce fut le cas pendant quatre siècles. Une longue séquence historique s'achève et la stricte hégémonie occidentale prend fin. Nous sommes en marche vers une modernité métisse. Deux malentendus nous empêchent de prendre la vraie mesure de l'événement. On annonce un 'choc des civilisations', alors même que c'est d'une rencontre progressive qu'il s'agit. On s'inquiète d'une aggravation des différences entre les peuples, quand les influences réciproques n'ont jamais été aussi fortes. Le discours dominant est trompeur. En réalité, au-delà des apparences, les 'civilisations' se rapprochent les unes des autres ". Sur le site de Evene.
http://www.evene.fr/livres/livre/jean-claude-guillebaud-le-commencement-d-un-monde-37735.php
Dans le cadre d'une prévention contre les dérives sectaires et/ou thérapeutiques holistiques, le Groupe d’Etude des Mouvements de Pensée en vue de la Protection de l’Individu (GEMPPI), basé à Marseille *, a établi cette charte visant à conseiller le public et à contribuer à assainir un milieu où des charlatants s'en donnent à coeur joie et s'enrichissent sur le dos de leurs clients.
Dans le cadre de leur " café-bouquin ", les associations Droits et libertés en Eglise (DLE) et Femmes et Hommes en Eglise (FHE), toutes deux associations du Parvis, vous invitent à la discussion de ce livre qui est paru à Paris aux éditions Plon en octobre 2007 : mardi 21 octobre de 18h 30 à 20h, à Temps Présent, 68 rue de Babylone 75007 Paris.
Commentaires lus sur le site de la librairie Alapage.com,
Alors que le politiquement correct récuse le religieux en général, et le christianisme en particulier, Frédéric Lenoir rappelle les valeurs chrétiennes de l'Europe. Quel est le socle de l'Europe ? Même si nous n'en sommes pas conscients, même si on les rejette, ce sont bien les valeurs judéo-chrétiennes qui nous fondent. Dans un texte polémique, engagé et extrêmement documenté, Frédéric Lenoir ne tourne pas le dos à ces valeurs, mais les repositionne avec subtilité. Un moyen de nous permettre de les accepter, tout en les dépassant. Frédéric Lenoir, 45 ans, est philosophe et sociologue, docteur de l'EHESS, directeur du Monde des religions et auteur d'une trentaine d'ouvrages. La Librairie Alapage.com.
Dans "le Christ philosophe", Frédéric Lenoir explore les racines chrétiennes de la pensée occidentale. Outre la perspective d'un jackpot éditorial, associer le Christ et la philosophie peut sembler, à première vue, engendrer un paradoxe insurmontable. Surtout dans des sociétés sécularisées qui opposent de façon radicale foi et raison. Frédéric Lenoir, surnommé "le Dan Brown français" depuis le succès de ses ouvrages de vulgarisation théologique et de ses romans mystiques, reconnaît et assume pleinement le quasi non-sens... Là où le chrétien Lenoir diverge de l'athée Onfray, c'est qu'au lieu de vouloir tirer un trait sur tout cet héritage il s'agit pour lui de le reconnaître et d'opérer un "tri critique". Il interpelle le philosophe "dé-constructeur" : Qu'avez-vous de mieux à proposer que l'amour du prochain ? Marie Lemonnier - Le Nouvel Observateur du 29 novembre 2007
Enfin un ouvrage sur le christianisme qui sort de la littérature bondieusarde, des fictions sur Jésus ou des essais apocalyptiques sur son déclin. Sociologue, directeur du Monde des religions, Frédéric Lenoir s'aventure cette fois sur le terrain de la philosophie pour défendre une thèse qui n'est pas neuve - il n'omet pas de renvoyer à Marcel Gauchet - mais qu'il renouvelle de manière ambitieuse... Le premier crime de l'Eglise fut, selon l'auteur, d'avoir évacué le "message" de Jésus- Christ : la liberté, qui ne veut pas dire rupture, avec la Loi juive ; l'égalité, inconnue de son temps, entre les races, les classes, les sexes, les nations ; l'éthique du sujet dans des sociétés orientales où ne règnent que les clans. Henri Tincq - Le Monde du 21 décembre 2007.
Pour mettre à l'épreuve la parabole des talents, il a publié récemment un essai ambitieux, Le Christ philosophe (Plon), qui démontre la modernité du message de Jésus... Si Frédéric Lenoir réussit si bien, c'est parce qu'il ne joue pas la comédie. Sa quête personnelle coïncide avec celle de ses lecteurs. Il bouscule les vieilles barbes du milieu religieux et autres "pisse-copie de l'épiscopat" en leur imposant sa barbe du troisième jour, look tendance. Résultat, on ne se rase plus quand on parle de foi. Christian Makarian - L'Express du 6 mars 2008
Vous trouverez les dates des activités des unitariens
et des mouvances libérales qui leur sont proches
dans notre "Agenda à l'usage des unitariens et des sympathisants"
sur ce site, dans l'une des pages fixes, en haut de la colonne latérale.
Rencontrons-nous, réunissons nous, vivons dans la joie des dialogues !
Ce n’est pas parce qu’un mouvement est contestable sur certains points qu’il faut être injuste et malhonnête vis-à-vis de lui. Nous avons ici dénoncé des pratiques comme celles de la Scientologie et nul ne peut nous accuser de complaisance. La mouvance unitarienne qui est la nôtre sait parfaitement faire la différence entre la tolérance (qui exige d’être bien informé) et le laxisme (qui est un manque de rigueur intellectuelle, un relativisme culturel béât et assurément une lâcheté).
Plutôt rationalistes, volontiers progressistes, tenant compte des progrès scientifiques, nous n’apprécions pas du tout les archaïsmes religieux véhiculés par les mouvements religieux conservateurs et piétistes. Nonobstant, nous devons faire attention à ne pas devenir à notre tour injustes et sectaires.
Mouvement religieusement rigoriste et moralement conservateur, les témoins de Jéhovah sont critiqués sur bien des points de leur doctrine et de leur mode de fonctionnement, mais de là à les accuser globalement de pédophilie, il y a un pas à ne pas franchir ! Or, un ancien témoin de Jéhovah américain, William Bowen, en tournée en France jusqu'au 3 octobre, fondateur de l'association Silent Lambs (Les agneaux silencieux), affirme ni plus ni moins qu'"un tiers des enfants" vivant dans des familles de Témoins de Jéhovah "sont ou risquent d'être sexuellement abusés".
Certes toutes les institutions confrontées à des actes pédophiles ont eu tendance à laver le linge sale en famille, que ce soit l’Eglise catholique ou l’Education nationale en France. Mais depuis quelques années, les responsables ont tous pris conscience de la gravité de tels actes et conseillent le recours à la Justice. Il en est ainsi pour les témoins de Jéhovah, ni plus ni moins pédophiles que les autres, ni plus ni moins conscients de cette question que les autres. Depuis plusieurs années, le bureau des affaires religieuses de la Fédération chrétienne des Témoins de Jéhovah en France donne des instructions pour que soit obligatoirement signalé tout fait connu d'abus sexuel.
De même, que le fisc français veuille imposer les offrandes faites par les fidèles, cela paraît ubuesque. Les catholiques et les protestants accepteraient-ils un prélèvement sur les quêtes qu’ils font ? Que nous sachions, les témoins de Jéhovah mènent une existence sobre et modeste conformément à leur tradition puritaine ; le luxe et les mondanités ne sont pas leur affaire. On est loin de la Scientologie avec ses stars ! Sachons leur reconnaître du moins les qualités morales qu’ils pratiquent.
De même, faut-il leur interdire la construction de lieux de culte ? Le débat est vif, comme par exemple près d’Epinal. Voir l’article du Monde sur ce sujet en date du 2 octobre 2008
http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/10/02/les-temoins-de-jehovah-dans-la-rue-pour-se-defendre-d-accusations-de-pedophilie_1102490_3224.html
à Deyvillier, près d'Epinal, une association locale se mobilise pour empêcher la construction d'un lieu de culte de 1 600 places au service des témoins de Jéohvah de la région Nord-Est.
De même, faut-il rejeter quelqu’un sous le prétexte qu’il est témoin de Jéhovah comme naguère on écartait les pestiférés ? Les anti-sectaires ont le mérite d’interpeller les pratiques de certains mouvements, mais ils tombent parfois dans des attitudes elles mêmes sectaires. C’est Jésus qui parlait de la poutre que nous avons dans l’œil alors que notre bouche dénonce la paille dans les yeux des autres ...
Les unitariens n’ont pas de contact avec le mouvement des Témoins de Jéhovah en tant que tel, les styles n’étant pas les mêmes ! mais cela n’interdit pas d’en avoir si l’occasion se présentait et cela n’empêche pas, d’ores et déjà, d’avoir des relations avec des personnes de cette mouvance, entre autres intéressées par Michel Servet et l’anti-trinitarisme du XVIème siècle (puisque leur mouvement conteste lui aussi le dogme de la Trinité).
Oui, soyons critiques, mais ne soyons pas bêtes et méchants !
Chaque année, l’Instituto de Estudios Sijenenses "Miguel Servet" / Michael Servetus Institute, http://www.miguelservet.org, organise des conférences dans le cadre d’années académiques. La prochaine aura lieu le samedi 1er novembre, avec les interventions suivantes (en anglais et en espagnol) :
la statue de Michel Servet au pied de l'église de Villanueva de Sijena (Aragon), le village où il est né. Photo Jean-Claude Barbier (2007)
de 12h 45 à 14h – Dr. Peter Hughes (Toronto, Canada), "Michel Servet est-il l’auteur de Declarationis Iesu Christi filii Dei : historique de la publication et analyse de son contenu". Il y aura une traduction simultanée, anglais / espagnol. L’orateur est Canadien ; il est licencié de Mathématiques au Massachussets Institute of Technology ; il fut ministre du culte de la Première Eglise unitarienne de Woonsocket, dans l’Etat américain de Rhode Island de 1986 à 1999 ; et il fait œuvre d’historien de la religion chrétienne en général et l’unitarisme en particulier. Il a réédité le livre du Professeur Roland H. Bainton "Michel Servet : hérétique et martyr" et il est l’éditeur principal du dictionnaire biographique de la Société unitarienne-universaliste d’histoire, http://www25.uua.org/uuhs/duub
de 16h 30 à 17h 45 – Dr. Rafael Bermuda del Pino (Sevilla), "Dieu et le Monde dans la pensée de Michel Servet". L’auteur est docteur en philosophie à l’université de Séville ; il présente ici un résumé de la thèse qu’il vient de soutenir.
de 18h à 18h 45 - D. Mariano Aladrén (Zaragoza), "L’importance de l’astrologie dans l’œuvre de Michel Servet : introduction à l’hermaneutisme". L’auteur est conseiller de l’Institut, membre fondateur de la Fédération européenenne des astrologues du Sud (FAES). Il a publié en espagnol les 8 tomes du "Libro Cumplido del Juicio de las Estrellas" de Ali Ben Ragel (du Fonds d’Alphonse X le Sage), la "Summa Astrológica" de Antonio de Nájera (1634) et les "Fundamentos Muy Ciertos de la Astrología" de Johannes Kepler (1602). Il coordonne une émission radiophonique sur l’astrologie.
La Journée comprend un déjeuner au restaurant Alcanadre à Sariñena (à 20 Km de Villanueva), de 14h à 16h 30 (au prix de 20 euros, à réserver directement au restaurant 974 5572 432). Elle s’achèvera par une cérémonie aux bougies (Ofrenda del fuego) au pied de la statue de Michel Servet sur la place de l’église à 19h 30.