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9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 12:01

Modèle numérique de terrain (MNT), fichier DEM Tibet.png,
vu sur l’encyclopédie en ligne Wikipedia (article sur le Tibet).


Disons d’abord que le Tibet est une région " naturelle " de l’Asie centrale, correspondant à un plateau de très haute altitude (plus de 5000 m) né de la tectonique des plaques (le sous-continent Indien s’enfonçant sous l’Euro-Asie) et bien délimitée par des montagnes, dont l’Himalaya au sud (culminant à 8 850 m avec le Mont Everest), les montagnes Kunlun au nord (qui surplombent le désert du Takla Makan*), la chaîne du Qilian Shan au nord-est, ainsi que d’autres montagnes à l’est précédant les plaines chinoises.

* ce désert correspond au bassin du Takim, entre ces monts Kunlun et, plus au nord, la chaîne montagneuse du Tien Shan. La célèbre piste de la soie contournait ce désert et ces chaînes montagneuses en longeant le versant nord du Tien Shan. Elle était sous le contrôle des populations Ouïgours du Turkestan oriental (dit " chinois ", à savoir l’actuelle République autonome du Xinjiang).

La dépression visible au sud du Qilian Shan a été en partie occupée par des populations mongoles.


carte du Tibet "historique" (avant le XXème siècle) vue sur http://www.tibet-info.net/

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5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 12:45

D'après un entretien de Rama Yade

La France pose trois conditions * pour que le président Nicolas Sarkozy assiste à la cérémonie d'ouverture, en août, des Jeux olympiques de Pékin, dont un dialogue avec le dalaï lama, a indiqué la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme, Rama Yade, au quotidien Le Monde à paraître samedi. "Trois conditions sont indispensables pour qu'il s'y rende : la fin des violences contre la population et la libération des prisonniers politiques, la lumière sur les évènements tibétains et l'ouverture du dialogue avec le Dalaï lama", a déclaré Mme Yade dans un entretien au Monde.


* ce jour, 5 avril, Rama Yade est revenue sur ce terme de "conditions" qui effectivement n'est guère diplomatique ! Disons que notre président prendra en considération ...
Bernard Kouchner, le soir sur France 2, a déclaré qu'il "n'y a pas de conditions dans la position de la France (...). Ce serait vraiment torpiller une éventuelle participation au dialogue que de poser des conditions". Officiellement, "toutes les options restent ouvertes" ... C'est dire que la France entend peser dans les négociations.

Ce démenti sur le mot, ne change nullement le fond de l'entretien accordé au Monde.

Elle a ajouté que M. Sarkozy "prendra sa décision au regard de l'évolution des évènements actuels". Il "s'exprimera, a-t-elle précisé, après avoir consulté nos partenaires européens, car il parlera alors en tant que président en exercice de l'Union européenne" .


La France demande que la Chine "entreprenne un dialogue réellement constructif avec le dalaï lama", a-t-elle dit. "Ces discussions doivent porter sur la reconnaissance de l'autonomie tibétaine et de l'identité spirituelle, religieuse et culturelle des Tibétains", a-t-elle ajouté. "A ce jour, la Chine a mené une politique d'assimilation en colonisant les zones tibétaines, ce qui a marginalisé sa population. On assiste aussi à la folklorisation de la culture tibétaine et l'enseignement du tibétain est battu en brèche. Enfin, rien que pour 2007, on compte 132 moines arrêtés pour des motifs politiques", a souligné Mme Wade.


M. Sarkozy avait laissé ouverte, fin mars à Londres, la possibilité de boycotter la cérémonie d'ouverture des jeux. "En fonction de la situation au Tibet, je me réserverai le droit de dire si je vais ou non à la cérémonie d'ouverture", avait-il déclaré.


Mme Yade a demandé "la remise en liberté immédiate de Hu Jia", dissident chinois condamné cette semaine à trois ans et demi de prison pour tentative de subversion du pouvoir de l'Etat après avoir publié des articles critiques sur l'internet et accordé des entretiens à la presse étrangère. "C'est une vrai déception pour nous alors que nous avions multiplié les démarches en sa faveur", a-t-elle déclaré. "La Chine sans les droits de l'homme ne sera jamais une véritable grande puissance", a souligné Mme Yade.

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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 10:45

 



En mettant la main sur la Mongolie dite intérieure (à défaut de la Mongolie toute entière restée indépendante grâce à l'appui de l'URSS), sur le Turkestan oriental (dit en chinois Xinjiang, Sinkiang), et plus récemment sur le Tibet, la Chine est largement sortie de son berceau culturel et englobe des peuples qui ne sont pas Chinois et ne veulent pas l’être.

Avec brutalité, la Chine proclame sa soi disant unité nationale et pratique une assimilation forcée des autres peuples. Elle favorise l’immigration massive de Chinois (de souche) au sein des populations qu’elle domine.

Elle ne respecte pas du tout le statut de républiques autonomes qui est celui officiellement affiché.


Les unitariens, comme tous les humanistes, condamnent toute forme de répression communautaire et les génocides culturels, religieux et physiques.

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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 10:26

 



Reporters sans frontière (RSF), fondé en 1985, milite pour la liberté de la presse. Celle-ci est muselée en Chine, dans bien d’autres pays, et maintenant sur le parcours de la flamme olympique !

Sur la photo, Robert Menard, responsable de cette association.
http://www.rsf.org/

RSF a été la seule instance a avoir dénoncé la décision du Comité international des jeux olympiques d’avoir confié les jeux 2008 à la Chine. Ce n’était pourtant pas bien malin de prédire ce qui arrive aujourd’hui !

La Chine est, avec la Russie, le dernier empire colonial et impérialiste. En plus, c’est une dictature implacable, sans aucun scrupule et sans référence aux valeurs humanistes (je parle ici des gouvernants et non du peuple lui-même). En intégrant l’économie capitaliste d’une façon particulièrement efficace, cet empire est riche et puissant. Le Parti unique est de connivence avec les capitalistes qui lui assurent de très confortables rentes. La Chine s’est dotée de l’arme atomique.

Comment des membres d’une instance internationale, celle des Jeux olympiques, en principe des gens intelligents et bien informés, peuvent-ils se montrer aussi naïfs ? L’espoir d’intégrer la Chine dans une politique soucieuse des valeurs humaines, en échange de ces jeux, ne pouvait qu’être une chimère en face de la puissance chinoise.

Nous voilà revenus aux heures sombres du fascisme lorsque Adolf Hitler organisait " ses " jeux à Berlin ! L'histoire se répète à cause de nos propres légèretés ... et avec les mêmes bons arguments.

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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 14:10

Peut-on rester silencieux devant l'épuration ethnico-religieuse engagée contre eux par les islamistes ?

Marc Stenger, évêque de Troyes et président de Pax-Christi France *

Ghaleb Bencheikh, président de la Conférence mondiale des religions pour la paix, section française

Jean-Claude Petit, vice-président de la Fédération française de la presse catholique et président du réseau chrétien de la Méditerranée

Laurent Larcher, journaliste à " La Croix " et membre de la délégation de Pax Christi en Irak.

© Le Monde du mardi 25 mars 2008
 

Pax-Christi est le Mouvement catholique international pour la paix né en France en 1945 présent dans plus de 60 pays. Organisation non-gouvernementale auprès de l'UNESCO, l'ONU, la Commission des Droits de l'Homme à Genève et le Conseil de l'Europe, Pax-Christi joue un rôle moteur dans la recherche de solutions aux conflits. En 1983, il a reçu le prix " Education à la Paix " décerné par l'UNESCO.



Mais que se passe-t-il ? Que nous arrive-t-il ? Pourquoi sommes-nous si sourds, si aveugles, si indifférents au sort des chrétiens irakiens ? Notre société si prompte à commémorer les crimes d'hier n'a-t-elle rien à dire pour les crimes du jour ? Ou bien notre silence serait-il le reflet de notre perplexité pour cet Orient compliqué où il n'y aurait que des Arabes et des Persans qui s'entre-tuent depuis la nuit des temps ?


Serait-ce la spécificité des victimes - des chrétiens - qui explique notre désintérêt ? Défendre un chrétien, cela sent sa croisade ou sa guerre des civilisations. D'autant qu'en Irak, tout le monde souffre : chiites, sunnites, Kurdes, Turkmènes ... Dans cette mosaïque de désolation, les chrétiens sont moins de 3 % ! Rien ou presque au regard des grands enjeux géopolitiques ?

Soyons sérieux. Si notre ferveur pour la commémoration ne nous oblige pas devant le présent, elle n'est que comédie. Si nous baissons les bras devant la complexité du Moyen-Orient, alors nous nous condamnons à vivre dans un monde sans horizon, borné par notre courte vue. Ou peut-être pensons-nous que les Etats-Unis, qui se sont lancés dans cette guerre (presque) seuls et contre tous, doivent assumer les conséquences de leur choix déraisonnable : à eux de trouver les solutions pour que tous les Irakiens puissent vivre enfin en paix et en sécurité. La France n'a rien à voir avec le bourbier irakien. Et puis nous avons tant à faire : chez nous d'abord, en Afrique ensuite ...

Mais voilà ! Les chrétiens irakiens frappent à notre porte, nous appellent à l'aide, sollicitent notre attention, notre bienveillance, notre amitié, notre soutien, notre solidarité. Et ils le font, ces ignorants, ces innocents... auprès de nous, chrétiens de France, et au-delà peuple de France, et au-delà encore peuples d'Europe. Allez en Irak, rendez-vous au Kurdistan, arrêtez-vous chez les réfugiés irakiens au Liban, en Jordanie, en Syrie, en Turquie, écoutez-les ! Vous verrez : nous y sommes attendus, reçus, acclamés. La délégation conduite par Pax-Christi en février en a fait l'expérience : des villages entiers se retrouvaient sur la place, dans leurs églises.

Ils applaudissaient cette première délégation de chrétiens étrangers venus leur rendre visite depuis mars 2003. Partout, le même accueil, la même joie et le même cri. " On nous intimide, on nous menace, on nous rançonne, on nous enlève, on nous tue parce que nous sommes chrétiens ", " Vous êtes des cafards, des traîtres, des impies ! ", " Convertissez- vous ou partez ! ", " Le Coran ou la mort ! ", tous les témoignages convergent. Des fondamentalistes musulmans, pour des raisons qui mêlent une perception dévoyée de la religion et de la politique et le crime organisé, sont responsables d'une épuration ethnico-religieuse. Le gouvernement irakien, les forces alliées se révèlent impuissantes face à cette tragédie humaine.

Pourtant, l'affaire est grave : la moitié des chrétiens, estimés à 700 000 avant la guerre, ont quitté leur domicile, 187 000 se sont réfugiés dans les pays voisins. Ceux qui restent risquent tous les jours leur vie. Personne n'est épargné : enfants, femmes, vieillards, laïcs et religieux. On ne compte plus les églises touchées par des attentats à la voiture piégée. La faculté de théologie, de philosophie et le séminaire de Bagdad ont été déplacés à Erbil, au Kurdistan. Le séminaire de Mossoul est fermé. Plus de 20 000 familles déplacées ont trouvé refuge au Kurdistan.

Cette explosion de haine est une tragédie pour le christianisme oriental présent sur ces terres depuis le Ier siècle de notre ère, dépositaire d'une richesse inouïe sur le plan spirituel, liturgique, intellectuel, gardien de traditions multiséculaires. C'est la trace du christianisme des premiers temps qui disparaît entre le Tigre et l'Euphrate. C'est aussi une perte effarante pour le christianisme occidental. Les mafias politico-islamistes sont en train d'arracher le poumon gauche de l'Eglise universelle. Sans l'Orient, le christianisme est amputé de sa plus profonde et plus durable source évangélique et biblique.

Mais ce n'est pas tout. Le sort des chrétiens orientaux concerne aussi le monde musulman. La perte de cette minorité serait une catastrophe pour l'islam. Elle le condamnerait à un entre-soi suicidaire. Si par malheur le projet des fondamentalistes aboutissait, quel témoignage de tolérance, de fraternité, de paix serait encore donné ?

En 1860, Abd El-Kader s'était levé à Damas contre les extrémistes qui voulaient en finir avec les chrétiens. Qui, dans le monde musulman, se lèvera pour renouveler ce beau geste ? L'islam, religion de la paix et de la tolérance, peut-il accepter que l'on tue des hommes, des chrétiens en son nom ? Fort heureusement, un message, comme celui du prince de Jordanie Hassan Bin Talal, longtemps président de la Conférence mondiale des religions pour la paix, invitant les musulmans du monde entier à dire leur amitié aux chrétiens d'Irak et leur soutien à l'archevêque enlevé et depuis assassiné à Mossoul, nous laisse remplis d'espoir.

Enfin, ce n'est pas le moins important, ce drame a aussi une répercussion universelle. La fin des chrétiens d'Irak, et demain peut-être de ceux du Liban, de Palestine, de Syrie ou d'Egypte, signifierait que le dialogue des cultures n'est plus possible, que les communautarismes ethniques et religieux l'emportent sur l'universalisme, que le vivre-ensemble mondial dans la diversité de nos civilisations que, croyants et incroyants, nous essayons de construire, n'est qu'un leurre. Chrétiens, juifs, musulmans, hommes de bonne volonté, nous n'avons pas le droit de nous taire.

Ce texte a été transmis aux Actualités unitariennes par Philippe de Briey

Ghaleb Bencheikh, présentateur de l'émission islam du dimanche matin à France 2 :  " La fin des chrétiens d'Irak, et demain peut-être de ceux du Liban, de Palestine, de Syrie ou d'Egypte, signifierait que le dialogue des cultures n'est plus possible, que les communautarismes ethniques et religieux l'emportent sur l'universalisme, que le vivre-ensemble mondial dans la diversité de nos civilisations que, croyants et incroyants, nous essayons de construire, n'est qu'un leurre. Chrétiens, juifs, musulmans, hommes de bonne volonté, nous n'avons pas le droit de nous taire".


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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 11:36

  Les faux souvenirs induits, la vente multi-niveaux, certaines techniques de coaching en entreprise et le datura font partie de la moisson de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) dans son rapport 2007 publié jeudi.

Il s'agit du 5ème rapport annuel de la Miviludes, au coeur d'une polémique le mois dernier, après les propos de la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, Emmanuelle Mignon, estimant qu'outre ce travail annuel, "la Miviludes ne fait rien".

Le rapport fait également le point sur les techniques de lobbying des sectes auprès des organismes internationaux, à partir de l'exemple de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), et sur le phénomène du satanisme qui concernerait de près ou de loin environ 25 000 personnes en France, dont 80% de moins de 21 ans.

Il pointe aussi le néo-chamanisme et l'usage d'une substance, le datura, plante courante aux fleurs très parfumées et réputée toxique, qui tend à remplacer l'iboga, inscrit au tableau des stupéfiants.

"Les sectes évoluent mais elles sont toujours là", estime Jean-Michel Roulet, président de la Miviludes qui souligne qu'à partir de 2000 elles se sont "engouffrées" dans le domaine de l'accomplissement de soi, les unes dans l'humanitaire, les autres dans les techniques de "recherche de son moi profond".

Le travail sur la mémoire est une des bases de la psychanalyse, en revanche "le +faux souvenir induit+ résulte de techniques d'autosuggestion ou d'une influence indue qu'exercent certains thérapeutes". Ceux-ci "manipulent" le patient en l'amenant à se rappeler des abus -souvent à caractère sexuel- subis dans la petite enfance qui constituent le "syndrome du faux souvenir induit", dévastateur pour le patient lui-même et pour sa famille.

Le phénomène est apparu aux Etats-Unis dans la seconde moitié du XXème siècle et "se développe de manière inquiétante en France".

C'est aussi au nom de la "sujétion de l'individu" que la Miviludes s'est intéressée à la vente multi-niveaux, qui consiste à vendre des produits ou services, le plus souvent liés au bien-être, et à convaincre les acheteurs de devenir vendeurs à leur tour. Ils n'ont pas de contrat de travail, sont rémunérés au pourcentage, et les plus convaincus finissent par quitter leur travail et ne plus fréquenter que les membres du réseau.

Autre risque d'embrigadement avec l'application au coaching en entreprise de la théorie des "constellations systémiques", inventée par l'américaine Virginia Safir à partir de l'observation des tribus en pays zoulou : le groupe - en l'occurrence l'entreprise - fonctionne comme un corps biologique où chacun a un rôle précis. Une des dérives est de considérer que chacun fait partie du groupe et que c'est au groupe de tout décider pour lui.

Le rapport 2007 consacre un chapitre à la "stratégie d'influence de la mouvance sectaire à l'international", notamment auprès de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) et particulièrement d'un de ses organismes, le BIDDH (Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme). Plusieurs mouvements - la Miviludes cite la Scientologie, les raéliens et les témoins de Jéhovah - viennent y dénoncer la lutte contre les dérives sectaires au nom des atteintes à la liberté religieuse. Toutes les interventions étant publiées, elles ont de ce fait une diffusion et une respectabilité assurées.

Une autre technique est de mettre en cause les acteurs de la lutte contre les dérives sectaires, en visant les personnes elles-mêmes ou en mettant en cause le bien-fondé des subventions dont elles bénéficient.

Ce rapport a été remis mercredi au Premier ministre, dont dépend la Miviludes.

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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 10:19

dans le cadre de son cycle consacré à Jérusalem, la Cité de la Musique présente : "La Passion selon les Eglises orientales" : Soeur Marie Keyrouz en concert, jeudi 10 avril à 20 h à la Cité de la Musique, Paris.

Originaire du Liban, l’un des grands carrefours de rencontres de l’Orient et de l’Occident, Sœur Marie Keyrouz, incarne parfaitement la synthèse de la spiritualité méditerranéenne.

Accompagnée de son Ensemble de la Paix, composé de musiciens et de chanteurs chrétiens et musulmans, elle a publié au cours de ces dernières années nombre d’albums, salués par la critique unanime et devenus pour beaucoup des classiques. Le répertoire de Soeur Marie Keyrouz et l’Ensemble de la Paix est composé de messages de paix, d’élévation, de passion, d’offrande et de remerciement à Dieu.

Lamentations baroques, avec
Salomé Haller soprano - Adolphe Attia voix - Ensemble Pulcinella - Ophélie Gaillard violoncelle, direction.

Jérusalem, ville sainte détruite en 587, a été l’objet de célèbres déplorations (les Lamentations de Jérémie), avant d’être chantée sur le même texte (les " leçons de ténèbres ") par d’innombrables musiciens baroques à l’occasion de la semaine sainte. Le parallèle était en effet délibéré entre la passion d’un Christ sacrifié et la chute de la ville sainte.

Tarif 29 € en 1er catégorie, 24 € en 2e catégorie,

 

Réservations : tél. 01 44 84 44 84 
www.cite-musique.fr

Cité de la musique - 221 avenue Jean Jaurès 75019 Paris,  M° Porte de Pantin (ligne 5)

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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 09:55

Fondée en 1856 par des laïcs, professeurs à la Sorbonne, l’Oeuvre d’Orient est une association catholique de bienfaisance régie par la loi de 1901 et placée sous la protection de l’archevêque de Paris. Les dons donnent droit à une réduction fiscale. L’aide va à des établissements scolaires, de soins et à des bourses d’études aux futurs prêtres et religieux, ainsi qu’aux centres de formation des catéchistes.

Son appel : " Les chrétiens de France au service des chrétiens d’Orient ".

L’association intervient en Ukraine, en Arménie, au Liban, en Israël et dans les pays musulmans du Moyen-Orient, jusqu’en Inde et en Ethiopie.

Dans plusieurs pays musulmans du Moyen-Orient, des églises sont attaquées, des prêtres et des évêques pris en otage et tués, des chrétiens menacés physiquement et écartés des responsabilités publiques ; les discriminations communautaires sont flagrantes et  la liberté religieuse remise quotidiennement en cause.

Œuvre d’Orient publie un bulletin trimestriel qui est une source d’information régulière sur la situation des chrétiens et des Eglises d’Orient ainsi que sur l’évolution des projets entrepris. Des spécialistes des religions et de l’Orient, journalistes ou hommes et femmes de terrain vous livrent leurs réflexions, analyses et témoignages. Et nous vous rendons compte de nos activités.

Au sommaire du n° 750, de janvier-février-mars 2008 :

I - Edito - Un nouveau départ par Mgr Brizard

II - Les Eglises syriaques - 6ème partie, par Harald Suermann

III - Les Arméniens d’Ispahan : un aperçu historique et ethnographique -4ème partie par Anne-Sophie Vivier-Muresan

IV - La laïcité est-elle possible en Egypte ? par Mgr Michel Chafik Youssef

V - Informations

VI - Vie des Eglises d’Orient

Ukraine : nouvel exarchat gréco-catholique à Lutsk

Les sœurs de St Joseph de Lyon : 100 ans de préence en Egypte

Mgr Sabbah : la paix est possible

VII - Témoignages oecuméniques 

VIII- Courrier : Egypte, Erythrée, Irak, Liban

IX - A lire

L'abonnement annuel est de 5 € incluant les frais d’envoi ; il comprend 4 numéros du bulletin par an et 4 lettres d’information. Il peut se faire en ligne ou par courrier à l’Oeuvre d’Orient - 20 rue du Regard 75278 Paris cedex 06

Abonnez-vous, faites un don, aidez les chrétiens d’Orient
avec l'Oeuvre d'Orient,
http://www.œuvre-orient.fr 

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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 16:59

Le livre d’Olivier Le Gendre, "Confession d'un cardinal", paru aux éditions J.- C. Lattès en octobre 2007, dans la collection " Essais et documents " (413 pages, prix public : 18,50€), sera discuté dans le cadre d’un " café-bouquin ", le mardi 20 mai de 18h 30 à 20h, dans les locaux de Temps Présent, 68 rue de Babylone 75007 Paris. Pour contact : Jean-Pierre Schmitz.

Les " cafés-bouquin " sont organisés conjointement par Droits et libertés dans les Eglises (DLE) et Femmes et hommes en Eglise (FHE)

L'auteur de l'ouvrage, un prêtre assomptionniste, sera présent.

Présentation du livre par l’éditeur : 

Au lendemain de l’élection de Benoît XVI, un cardinal de la curie contacte un journaliste français afin qu’il l’aide à rédiger ses mémoires. Très vite, l’auteur se rend compte que les intentions de son interlocuteur dépassent largement le style convenu des fausses confidences des dignitaires religieux à la retraite.

Ce haut responsable, proche de Jean-Paul II, s’interroge sur le sens de son action à la tête de l’un des ministères les plus importants du Vatican qu’il a quitté pour se consacrer aux enfants délaissés du Sud-Est asiatique. Il entremêle anecdotes significatives, révélations et considérations historiques.

Il révèle l’enjeu qui sépare deux grandes tendances de l’Église : l’une qui tente de restaurer les pratiques anciennes, tandis que l’autre prépare la relève pour le moment où l’affaiblissement de l’institution sera si criant que de nouveaux modes de fonctionnement deviendront obligatoires.

Information de Louis Piveteau :

Dans un livre antérieur, "Lettre aux successeurs de Jean-Paul 2 " (Desclée de Brouwer), l’auteur faisait le constat suivant :

l'Eglise ne peut plus se présenter en habits de puissance et de gloire

il y a des attitudes, des positions, des habitudes qui ne sont tout simplement plus possibles

que l'Eglise favorise les initiatives, les essais, les tentatives

que les chrétiens ne s'enferment pas dans leurs certitudes

que les chrétiens prennent le destin de leur Eglise dans leurs mains

En 2004, à Angers, l’association Evangile et Modernité 49 avait invité Olivier Le Gendre au cours d'une réunion publique (où virent une centaine de personnes) pour parler de son livre.

Toutes les associations citées dans ce message, ainsi que l'Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU),  sont membres de la Fédération des réseaux des parvis

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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 15:15

article de Yazid Haddar, publié dans le quotidien algérien El Watan, le 31 mars 2008

" Pas de contrainte en religion. " Coran (Il, 256).


A-t-on le droit d’adhérer à une religion différente de nos parents ? Oui.
Peut-on imposer à une personne de se convertir à une religion ? Non.
Doit-on laisser les autres religions exercer leur culte ? Oui.

Les autres religions font-elles partie de notre patrimoine identitaire ? Oui.

Il y a tant d’autres questions que les Algériens doivent en poser, car c’est l’avenir de notre pays qui est en jeu. L’ordonnance n° 06-08 du 28 février 2006 adoptée le 20 mars 2006, qui fixe les conditions et règles d’exercice des cultes autres que musulmans, est une loi injuste et ne trouve guère sa place dans le monde civilisé.

Je me suis déjà exprimé à propos de cette loi que je trouve rétrograde et qui ne correspond pas à l’image d’un pays en pleine effervescence économique. En outre, cette loi ne respecte pas les normes d’une République moderne. J’espérais que notre Etat parvienne à protéger la liberté des consciences au lieu de les limiter à une seule conscience. N’est-ce pas là un retour à l’esprit totalitaire ? Les gouverneurs doivent intégrer dans leur pensée que nous sommes dans une République et non pas un royaume, que nous sommes des citoyens et non pas des sujets ! La citoyenneté est basée sur le respect des droits et devoirs de chacun.

Cependant, la religion se situe au niveau individuel, c’est à l’individu de choisir une liberté, une conscience qui lui correspond. Et l’Etat doit être le garant de cette diversité 2 (article 36 " La liberté de conscience et la liberté d’opinion sont inviolables "). Le mouvement national émane du modèle républicain français et est nourri par ses valeurs comme la laïcité, l’Etat de droit, la justice sociale, etc., (le fondateur du PPA, père du mouvement national, était influencé par Mustafa Kemal, fondateur de la Turquie moderne " 1923 - 1938 "). Cependant, la pratique démocratique est difficilement compatible avec la problématique de l’identité (religieuse) se définissant par les frontières qui séparent de l’autre.

La campagne politico-médiatique, en considérant toute question comme une agression et toute réponse comme une riposte, me semble exagérée et infondée. S’attaquer à une minorité qui ne représente même pas 1% de la population algérienne ne constitue qu’une provocation gratuite. Cette minorité représente-t-elle un danger pour le pays ? Porte-t-elle un message de haine et d’intolérance ?

Ce qui me gène dans cette question, c’est l’infantilisation du peuple algérien : on choisit à sa place. Depuis un siècle et demi, les Algériens étaient sous la domination coloniale française. Ils n’avaient guère songé à renoncer à leur religion (même les harkis sont restés fidèles à leur religion qui fait partie de leur identité). Cela dit, ceux qui ont opté pour d’autres formes de croyance et d’incroyance aiment leur pays comme tout le monde. Ils sont fiers d’appartenir à la nation algérienne et sont parfois plus chauvins que ceux qui se réclament les gardiens du temple " de l’identité nationale ". Cette campagne médiatique est menée à la manière d’Al-Jazeera : chaque jour, nous avons droit à un article sur la communauté chrétienne algérienne vivant en Algérie ou ailleurs. Ce n’est qu’une alimentation de l’idéologie et de la pensée répandue, adoptée par ceux qui croient aux chocs des civilisations !

Tant mieux, s’il existe dans ce pays des personnes qui pensent et croient différemment, car si tout le monde pense de la même façon, personne ne pense, comme dit le philosophe. Nous sommes très loin du cas des pays d’Orient où chaque religion est importante.

La présence chrétienne en Algérie ne date pas d’aujourd’hui, elle fait partie de l’histoire de notre nation. Des noms célèbres de l’Eglise ont marqué l’histoire de cette dernière. Doit-on nier cette partie de nous ? Doit-on l’extirper de nos manuels scolaires, de nos têtes pour satisfaire une minorité qui ne parvient pas à regarder et à assumer toutes les racines historiques de cette partie du monde. Pendant la guerre de Libération, combien de prêtres ont-ils pris position pour l’indépendance de notre pays ? A-t-on oublié le combat mené par le " Témoignage Chrétien " contre la torture en Algérie ? Chrétiens et communistes du monde ont participé de près ou de loin à l’indépendance de notre pays. On se souvient du cardinal Duval, le père Clavier, le père Scotto, des sept moines sauvagement assassinés et tant d’autres qui ont donné leur vie pour nous et notre pays. Ils aiment notre pays, ils ont épousé nos traditions, notre langue. Ils étaient là (ils sont toujours) avec nous pendant la décennie noire, en assurant les bibliothèques, des espaces de culture, alors que les autochtones quittaient le pays.

Ce ne sont pas le père Pierre Wallez, qui célèbre une messe pour une fête de Noël pour les chrétiens émigrants, ni le centre social où travaille le père Jan Heufi (qui a consacré sa vie aux sourds et muets algériens) qui vont déstabiliser le pays.

Imaginons qu’une communauté musulmane, vivant clandestinement dans un pays européen, célèbre la prière de l’Aïd et que les autorités de ce pays emprisonnent l’imam pour prosélytisme. Quelle serait la réaction des musulmans du monde ?

On parle beaucoup de la tolérance et on crie à l’injustice, lorsque les autres touchent à nos libertés, mais qu’en est-il de nous ? La liberté du culte chez nous régresse et cette intolérance pousse des Algériens à l’exil. Il serait préférable de canaliser l’énergie gaspillée pour semer la peur de l’autre, afin de construire un Etat de droit et développer la modernisation de notre société. Comme l’a écrit Lahouari Addi, " le plus urgent n’est pas de définir aujourd’hui les fondements culturels de la nation ; il est plutôt de la doter d’institutions représentatives des individus et des groupes sociaux qui la constituent sociologiquement et qui eux-mêmes construiront à travers le temps les fondements culturels. La culture n’est pas seulement une mémoire collective, elle est surtout une pratique vivante en perpétuel devenir ".

Dans le préambule de la Constitution algérienne, on trouve que la Constitution est au-dessus de tout, elle est la loi fondamentale qui garantit les droits et libertés individuels et collectifs, protège la règle du libre choix du peuple et confère la légitimité à l’exercice des pouvoirs.

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