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16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 14:51

 à lire dans France3.fr du 16 novembre 07, rubrique " Patrimoine ", " La Bible du Diable de retour à Prague " 



La-bible-du-diable--2-.jpg"La Bible du Diable", le plus gros manuscrit médiéval du monde, est exposée à Prague durant quatre mois. Emporté par les troupes suédoises, il y a plus de 300 ans (durant la Guerre de 30 ans, 1552-1612), le "Codex Gigas" (Bible du Diable) doit son nom à une superbe enluminure qui représente le diable. Ce manuscrit sur parchemin datant du début 13e siècle était considéré à l'époque comme la "8e merveille du monde".

Pour son retour à Prague, une pièce spéciale conçue comme un coffre fort a été aménagée au Clementinum, ancien collège jésuite situé au coeur du vieux Prague. Les visiteurs n'auront que quelques minutes pour admirer le livre.

Le livre est si précieux que les emprunteurs, après de très longues négociations diplomatiques entre Prague et Stockholm, ont pris une garantie d'Etat (et non une assurance commerciale) d'un montant de 300 millions de couronnes (10,8 millions d'euros).

Le manuscrit de 624 pages, pèse 75 kg, et mesure presque un mètre de hauteur. Il a été créé par un moine copiste et enlumineur du monastère de Podlazice situé au centre de l'actuelle République Tchèque, détruit au 15e siècle lors des guerres de religion. Le livre comporte l'Ancien et le Nouveau Testament, ainsi que d'autres textes de grande valeur historique, comme la "Chronica Boemorum" (Chronqiue des Tchèques). Une version numérisée du "Codex" est déjà disponible sur le site de la Bibliothèque nationale de Suède.

La légende veut que l'auteur du "Codex Gigas" ait été condamné et emmuré vif pour un crime grave. Il aurait proposé de créer l'ouvrage en une seule nuit pour expier ses péchés et apporter la gloire à son monastère. Mais pour y arriver, il aurait fait appel au diable. Son travail achevé, il aurait glissé en remerciement le portrait de celui-ci.


Même information dans le Courrier international.com, rubrique culture, du 15 novembre 07 "La Bible du Diable"


La bibliothèque nationale tchèque, le Clementinum, expose actuellement le Codex Gigas, "un livre énorme que l'on appelle aussi la 'Bible du diable'", rapporte Holger Kreitling. "160 peaux d'ânes, dit-on, auraient été nécessaires pour la fabrication des 312 feuillets, soit 624 pages". C'est le plus gros livre du Moyen Age. "L'exposition de la Bible du diable à Prague est un événement historique. Car le livre est une prise de guerre. Depuis la fin de la Guerre de Trente ans [1618-1648], il était à Stockholm, les troupes suédoises l'ayant dérobé à Prague en 1648. La Bible du diable a longtemps obsédé l'empereur hasbourgeois Rodolphe II, et elle faisait partie du fameux cabinet de curiosités, installé dans le château de Prague. L'Empereur avait réuni une quantité considérable de trésors étranges ou de grande valeur. À sa mort en 1612, son héritage a été dispersé. Plus tard, les Suédois ont expédié les oeuvres restantes, encore nombreuses, en Suède. Voilà 17 ans, le président tchèque Vaclav Havel a demandé l'autorisation d'exposer la Bible du diable. Les Suédois ont longtemps refusé, avant de donner aujourd'hui leur permission".


Ces articles ont été signalés aux " Actualités unitariennes " par Fabien Girard

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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 17:21

restoration.jpgMme Alicia McNary Forsey a mené à terme la traduction en anglais du célèbre ouvrage de Michel Servet, Christianismi Restitutio, qui lui valut une promesse de bûcher en bonne et due forme de la part des catholiques de Valence et une mise concrète sur le bûcher par les autorités de Genève à l'instigation du sieur pasteur Jean Cauvin dit Calvin. 


C'était le 27 octobre 1553 à la montée de la colline Champel. 


Soit 416 p. aux éditions Edwin Mellen Pr, en date du 30 avril de cette année. 


Pour information complémentaire, voir le site de l'Instituto de Estudios Sijenenses "Miguel Servet" (en anglais : Michaël Servetus Institute).

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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 16:45
Michel-Servet-par-Elaine-Cristine-Sartorelli.jpgElaine C. Sartorelli enseigne le latin à l'université de Sao Paulo au Brésil où elle a été diplômée. 


Spécialiste des écrits de Michel Servet (lequel a écrit en latin), elle vient de publier, en anglais, à l'Instituto de Estudios Sijenenses Miguel Servet (en anglais : l'Institut Michaël Servetus ) une analyse de la réthorique de l'auteur : "Autodescripciones de Servet: entre la biografía y la retórica", 70 p.  Une version en espagnole existe également. 


Pour tout renseignement complémentaire, consulter
le site de l'Institut.


Michel Servet pensait que le jour du Jugement dernier était imminent. Il vouait une révérence à l'archange saint Michel que l'on voit sur la couverture en train d'occire Satan.


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10 novembre 2007 6 10 /11 /novembre /2007 19:31

L’unitarisme contemporain est à la fois un mouvement historique (depuis le XVI° siècle protestant avec le courant anti-trinitaire) et un nouveau mouvement sous la forme de l’unitarisme-universalisme (depuis la fusion en 1961 des congrégations unitariennes américaines avec l’Eglise universaliste d’Amérique).


La version chrétienne de l’unitarisme se maintient bien avec les Eglises historiques en Transylvanie et en Hongrie, en Grande-Bretagne et à Boston aux Etats-Unis. D’autres Eglises s’organisent en Norvège et en Suède en relation étroite avec l’Eglise mère de Transylvanie. D’autres Eglises existent maintenant en Afrique noire (au Nigeria à Lagos et maintenant au Kenya, en pays kissi). En plus, Des associations chrétiennes se multiplient depuis les années 90 en Europe (Grande-Bretagne, France, Italie) et en Afrique noire (Burundi, Congo-Brazzaville).

La version unitarienne-universaliste, s’appuyant sur l’importante Unitarian Universalist Association (UUA) of Congregations des Etats-Unis, bourgeonne dans de très nombreux pays, dans les pays anglophones, mais aussi en Amérique latine et en Asie. Moderne, dynamique, innovante dans ses cultes, d’emblée universelle mais sans renier les patrimoines (dont l’héritage chrétien), cette spiritualité mobilise de très nombreux jeunes.

Ces deux versions se superposent aujourd'hui et sont étroitement complémentaires l'une de l'autre, s'enrichissant l'une de l'autre, allant de pair en ce monde moderne.

Oberwesel--Liebfrauerkirche--tryptique-de-l-autel-principal---PB031115--r--duit----20-.JPG


Ce magnifique triptyque au-dessus de l’autel principal de la Liebfrauekirche d’Oberwesel 
témoigne de la vision universelle et globale de la chrétienté où une Histoire sainte donne la clef
 aux évènements heureux ou malheureux qui frappent les hommes et la Nature. 
La théologie libérale, quant à elle, fait place au doute et prend acte de nos lacunes présentes. Elle suit avec attention les progrès scientifiques et de nos connaissances, mais s’abstient de proclamations définitives, d’édicter des dogmes, afin de ne pas clore la réflexion. 
Elle a une vision d’avenir, elle aussi globale, 
mais à l’opposée des totalitarismes qui enferment la pensée des hommes et leurs spiritualités


Photo Jean-Claude Barbier

 

L’ICUU, fondé en 1995, a su donner à cette mouvance unitarienne contemporaine sa dimension internationale et son contour. Elle a permis la mise en relation des multiples communautés et produire ainsi une cohérence. Tous les unitariens du monde entier se trouvent réunis autour du rituel de l’allumage du calice, mis en allégresse par des cantiques chantés d’une même voix, soudés par la même attitude libérale en matière de croyances religieuses.

Rien à voir donc avec de nouvelles spiritualités qui restent à l’état de nébuleuses comme le New-Age. Qu’on se le dise, les unitariens ont bien les pieds sur terre !

En cela, les actes des symposiums théologiques que l’ICUU organisa en 2001 à Oxford en Grande-Bretagne, puis en 2006 à Kolozsvar / Cluj Napoca en Transylvanie, ont posé d’importants jalons pour donner une échine dorsale à cette mouvance qui a l’avenir pour elle. Ces actes ont été publiés, le dernier tout récemment. Vous en trouverez les sommaires dans La Besace des unitariens.

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10 novembre 2007 6 10 /11 /novembre /2007 18:42

  L’International Council of Unitarians and Universalists a tenue sa rencontre, statutaire et tous les deux ans, à Oberwesel, dans la moyenne vallée du Rhin, entre Coblence et Mayence, du 1er au 6 novembre. Elle fut organisée conjointement avec la Deutsche Unitarier Religionsgemeinschaft (DUR). 

Jean-Claude Barbier y représentait l’Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU), reconnue " groupe émergent " par l’ICUU en mai 2006. Au total, 96 participants venus de tous les continents. 

Vous trouverez des informations sur cette importante rencontre internationale sur le site de l’AFCU, à la rubrique ICUU. 

Oberwesel--les-vignes-du-Seigneur--PB061247--r--duit----20-.JPG
"Vous êtes venus en ce mois de novembre, 
lorsque le Grand Alchimiste de l’Univers change en or 
la parure des arbres et des arbustes, 
et que monte l’odeur de la glèbe 
pour qu’elle se joigne aux rayons du soleil levant 
dans les grappes vermillonnes qui donnent le vin nouveau, 
fruit de la terre et du labeur des hommes
"


Poème de Jean-Claude Barbier en hommage aux participants de cette rencontre, lu lors de la cérémonie de clôture et traduit simultanément en anglais par Jeanne Traa-Hageman. Photo J.-C. Barbier

 


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31 octobre 2007 3 31 /10 /octobre /2007 15:19

Th--olib.jpgC’est le thème du prochain colloque de Théolib, le samedi 1er décembre de 14 h à 18 h 30 (ou plus, mais ce sera alors un temps de débat) à Paris 75015, 27 rue Thiboumery. Prévoir 16 euros de frais d’inscription.

Avec des communications de Pierre-Jean Ruff ("Lit-on souvent la Bible avec intelligence ?"), Didier Fougeras ("Risques des textes, risques du Livre"), Serge Guilmin (Visages de la Bibles) et Pierre-Yves Ruff (Le danger (du) sacré : la possibilité de la transcendance comme possibilité du mal radical).

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31 octobre 2007 3 31 /10 /octobre /2007 14:59
Certains militants, religieux ou politiques, se comportent avec haine et violence comme si la démocratie n’était pas une invitation à la négociation sociale permanente entre acteurs de diverses opinions. " On " veut passer en force, à la majorité électorale, sur pression, par harcèlement, par démagogie ou encore en faisant donner la rue ... Tous les totalitarismes ont utilisé ces méthodes.

Dans un entretien donné à Michel Kubler et publié le 30 octobre sur le site http://www.la-croix.com, le cardinal Ricard fait le bilan de ses deux mandats passé à la tête de la conférence épiscopale de son pays : "L'Eglise de France ne va pas si mal ! ", bilan fait en toute simplicité, plutôt optimiste mais sincère, mais où perce une pointe d’agacement vis-à-vis de la mouvance agitée des intégristes.


catholiques-traditionalistes--Saint-Eloi---messe-de-l-abb---Laguerie.jpegPour moi, le point le plus douloureux dans ces débats autour de Vatican II, c’est de voir que la démarche spirituelle du Concile n’est parfois pas perçue, voire est rejetée. Il y a là comme un déni envers l’Esprit Saint. Je souffre beaucoup plus de cela que des problèmes de reconnaissance institutionnelle. Par ailleurs, je vous avouerai que, par santé spirituelle, je ne consulte jamais les sites intégristes. Leur violence me ferait douter qu’une réconciliation soit possible… ".


Eh oui ! la démocratie n’est possible qu’avec des démocrates … Elle suppose d’abord une reconnaissance mutuelle et un respect des autres. Elle exige l'application de règles transparentes de fonctionnement loin des manigances de toute sorte et des rapports de force, à commencer par la plus petite des associations. Jésus avait raison de demander aux responsables de laver, d’abord, les pieds de leurs subalternes, d’en être les humbles serviteurs.

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31 octobre 2007 3 31 /10 /octobre /2007 14:17

Séminaire : choc ou rencontre de civilisations? Une approche depuis l’Aragon. Le dilemme islam - Occident selon Michel Servet


Le 27 octobre 2007, au siège de l’Institut Michel Servet a eu lieu un séminaire sur les relations entre l’islam et le christianisme. Le séminaire coïncide avec un fait sans précédent : la lettre que 138 théologiens et jurisconsultes musulmans ont adressée au pape et à d’autres responsables chrétiens leur proposant un dialogue sincère pour atteindre la paix mondiale. Selon le secrétaire général de l’Institut, Sergio Baches Opi, "avec ce séminaire, l’Institut a voulu contribuer au dialogue interreligieux entre chrétiens et musulmans, si nécessaire actuellement."

 

L’acte a commencé avec le discours de bienvenue du maire de Villanueva de Sijena, M. Ildefonso Salillas. Puis, Mme. Pilar Zaldívar a fait la première conférence sur l’influence de l’Al-dalus sur la configuration de la culture occidentale. Pilar Zaldívar a insisté sur le fait qu’à Al-Andalus les communautés musulmanes, juives et chrétiennes ont coexisté et qu’elles se sentaient parties intégrantes de l’Al-Andalus, étant donné qu’elles partageaient la même langue : l’arabe. Ces intellectuels musulmans du IX, X et IX siècle ont fait traduire les principales oeuvres du savoir hellénistique, notamment Aristote. A partir de l’École de Traducteurs de Tolède et de la Vallée de l’Ebre, un ensemble de connaissances de premier ordre a été transmis au reste de l’Europe ce qui a contribué de manière décisive au développement intellectuel de l’Europe occidentale.

 

Après cette conférence, le Dr. Abdelmumin Haya a exposé les principales différences mais également les points de convergence entre l’islam et le christianisme. D’abord, il a souligné que Mahomet a toujours défendu et pratiqué la tolérance par rapport aux chrétiens. Selon le Dr. Haya, "les musulmans respectent, vénèrent Jésus, et ils attendent sa deuxième venue. Ils le considèrent un de plus grands messagers d’Allah. Mais un musulman ne dirait pas simplement "Jésus" mais l’accompagnera de cette expression : "que la paix soit avec lui".

 

Il a mis en valeur la principale différence entre les deux religions : leur conception distincte de la relation entre Dieu et l’être humain. A part le soufisme, l’islam défend la soumission de l’être humain à Dieu, alors que le christianisme établit une relation d’amitié et d’amour avec Dieu ce qui est complètement étranger au monde musulman. Cependant, l’islam est une religion beaucoup plus sensuelle et moins dogmatique que le christianisme qui traditionnellement représente le passage de l’homme dans cette vie comme une "vallée de larmes " (une suite continue d’épreuves). Pour M. Haya, il semble que cette différence théologique soit en train d’être dépassée, ce qui est loin d’être le cas au niveau politique quand on voit l’affrontement constant entre l’Occident et certains pays arabes.

 

Finalement, M. Jaume de Marcos a détaillé dans sa conférence l’influence du Coran et l’islam sur les écrits de Michel Servet. Le grand théologien aragonais a souvent fait référence à l’islam pour appuyer ses thèses contraires au dogme de la Trinité et défendre l’unité absolue de Dieu. D’après M. De Marcos, ce que voulait Servet par dessus tout c’était de restituer les origines du christianisme, en le libérant de tous ces dogmes étrangers à son essence, et tout cela dans l’objectif de rendre le christianisme plus acceptable pour les musulmans. C’est justement parce que Servet a voulu établir des ponts de compréhension à une époque caractérisée par la confrontation religieuse, que nous pouvons affirmer qu’il a été en quelque sorte un précurseur du dialogue inter-religieux.

 

L’acte final s’est accompagné de la traditionnelle "Offrande de Feu" et la lecture de la "Prière à Servet" devant la statue du savant aragonais qui se trouve devant l’église de Villanueva de Sijena.

 

www.miquelservet.org

 

A Villanueva de Sijena, le 29 octobre 2007.

 

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30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 19:44

Le vendredi 9 novembre, à Nantes, Eglise en Dialogue 44 vous invite à une soirée d'information et de discussion sur l'évangélisation de nos jours.

paper1.gif"Chrétiens, nous sommes tous soucieux de vivre et d'annoncer l'Evangile dans le monde d'aujourd'hui. Nos expériences, nos approches sont parfois différentes. Pour mieux nous enrichir mutuellement, mieux nous connaître, mieux nous comprendre et éviter parfois les jugements hâtifs, les préjugés ou les a priori, nous vous invitons à entrer en dialogue. De nombreux témoignages de personnes de sensibilités ecclésiales diverses nous feront partager leur vision de l'évangélisation aujourd'hui."

Salle Larose, 57 rue du Chanoine Larose (derrière l'Eglise Ste Thérèse), de 20 à 22h 30, suivi d'un verre de l'amitié et d'un covoiturage pour le retour.


Eglise en dialogue 44 est membre de la Fédération des réseaux du Parvis

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19 octobre 2007 5 19 /10 /octobre /2007 15:37

 

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plaque en hommage à Michel Servet sur la façade de sa maison natale à Villanueva de Sijena, 
photo Jean-Claude Barbier, 2007

L’Instituto de Estudios Sijenenses Miguel Servet en hommage à Michel Servet et à l’occasion de l’anniversaire de son martyr (27 octobre 1553) organise une journée à la maison natale de Michel Servet à Villanueva de Sijena (province de Huesca), le samedi 27 octobre sur le thème : " Relations entre islam et Occident ; y eut-il influence de sources musulmanes sur les écrits de Michel Servet ? ". 

Pour informations 
http://www.miguelservet.org

 

C'est un rendez-vous annuel qui a ainsi lieu chaque année à la fin du mois d'octobre et qui comprend, en soirée, une cérémonie commémorative du martyre du premier anti-trinitaire que fut Michel Servet. Condamné au bûcher par l'Inquisition catholique à Valence, où il exerçait comme médecin, il put s'enfuir mais, à Genève, il tomba aux mains de Jean Calvin, qui le fit brûler, lui et son livre, sur la colline de Champel. 

Au son du glas tombant du haut du clocher du village et à la lueur des lumignons, cette cérémonie (laïque) est très émouvante.

Si le mot de pélerinage n'est pas prononcé, mais c'est ainsi que cette cérémonie est vécue pour les chrétiens unitariens.
 

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